• La Corse n'est pas une île : c'est un coeur qui bat.

    La Corse réunit en son sein mille et un trésors, des couleurs qui changent d'heure en heure, une variété de paysages qui se côtoient, et des parfums qu'on ne sent qu'ici.

    Il vaut ne pas y retourner, de peur de vouloir y rester : l'homme n'épouse pas ses fantasmes mais la femme épouse ses rêves.

    La Corse ne peut être vraiment l'amie d'une femme : c'est leur plus grande rivale dans le coeur des hommes car elle est belle, fière et ne lasse pas ses amoureux.

    Souvent conquise, jamais soumise ... souvent séduite, jamais détruite ; toujours courtisée, jamais dupe.

    Je garde de ce mini-séjour le souvenir d'un accueil chaleureux. Les Corses rencontrés sont prévenants, intéressés par leurs visiteurs, parlant volontiers de leur vie et de leur île.

    Des regrets : oui

    - ne pas avoir vu toute l'île (mais il paraît que sur la côte ouest il y a encore plus de routes ravinées, trop peureuse quand c'est moi qui suit au volant)

    - ne pas avoir vu le Port de Campolloro, la Taverna, ni certains villages sur la route qui mène de Piedicroce à Cervione

    - ne pas avoir cueilli d'immortelle (mais j'en ai vu)

    - ne pas avoir pu embarquer à Bastia avec le sable promis à mes nièces

    - ne pas avoir eu les moyens d'acheter le collier en corne et fossile (pièce unique exposée à la bijouterie de l'aéroport) : 600€. De toute façon c'était pas pour le poter autour du cou (trop imposant) mais pour la future déco.

    - ne pas avoir essayer le ski nautique, mais j'en ferai ailleurs un jour

    - n'avoir assisté à aucune fête de village, parce qu'il fallait toujours rentrer avant la tombée de la nuit pour ne pas tomber dans un ravin à cause d'un virage tordu ou d'une vache égarée !


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