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  • La Corse n'est pas une île : c'est un coeur qui bat.

    La Corse réunit en son sein mille et un trésors, des couleurs qui changent d'heure en heure, une variété de paysages qui se côtoient, et des parfums qu'on ne sent qu'ici.

    Il vaut ne pas y retourner, de peur de vouloir y rester : l'homme n'épouse pas ses fantasmes mais la femme épouse ses rêves.

    La Corse ne peut être vraiment l'amie d'une femme : c'est leur plus grande rivale dans le coeur des hommes car elle est belle, fière et ne lasse pas ses amoureux.

    Souvent conquise, jamais soumise ... souvent séduite, jamais détruite ; toujours courtisée, jamais dupe.

    Je garde de ce mini-séjour le souvenir d'un accueil chaleureux. Les Corses rencontrés sont prévenants, intéressés par leurs visiteurs, parlant volontiers de leur vie et de leur île.

    Des regrets : oui

    - ne pas avoir vu toute l'île (mais il paraît que sur la côte ouest il y a encore plus de routes ravinées, trop peureuse quand c'est moi qui suit au volant)

    - ne pas avoir vu le Port de Campolloro, la Taverna, ni certains villages sur la route qui mène de Piedicroce à Cervione

    - ne pas avoir cueilli d'immortelle (mais j'en ai vu)

    - ne pas avoir pu embarquer à Bastia avec le sable promis à mes nièces

    - ne pas avoir eu les moyens d'acheter le collier en corne et fossile (pièce unique exposée à la bijouterie de l'aéroport) : 600€. De toute façon c'était pas pour le poter autour du cou (trop imposant) mais pour la future déco.

    - ne pas avoir essayer le ski nautique, mais j'en ferai ailleurs un jour

    - n'avoir assisté à aucune fête de village, parce qu'il fallait toujours rentrer avant la tombée de la nuit pour ne pas tomber dans un ravin à cause d'un virage tordu ou d'une vache égarée !


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  • Après cette journée à la plage (heureusement j'avais emmené de la lecture parce-que c'est trop dur de ne rien faire : on n'est pas habitués aux vacances dans ma famille, mes soeurs sauront de quoi je parle !), j'avais faim, très faim, parce que de la journée je n'avais avalé qu'un café le matin à Moriani en faisant le plein, et une salade saupiquet achetée avec une fourchette au SuperU d'Allistro, en revenant de Corte la veille.

    Alors je suis retournée manger chez César, au bord de la mer, sur une autre plage.

    Cette fois je n'ai pas demandé un café à la fin du repas parce-que je savais que César et son serveur (dont je ne connais pas le nom) auraient encore insisté pour me l'offrir. Mais ils ne m'ont pas demandé mon avis : ils ont apporté un café, une myrthe et une part de gâteau ! César m'a dit "comme ça quand vous reviendrez, vous saurez où aller et je vous trouverai où vous loger, pas besoin d'aller vous cacher à Verdese !" J'ai répondu : "vous saurez où aller si vous passez par le 9.3. (lire : neuf trois). Mais il y a aussi peu de chance qu'ils viennent dans le 93 que moi de retourner en Corse.

    En rentrant à Verdese, j'ai attrapé un coucher de soleil :


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  • Après la route parcourue vers la Restonica, j'ai voulu tenter une nouvelle fois la plage, histoire de faire un peu comme tout le monde : ressembler à une morue qui sèche au soleil (c'est pas très gentil ça !).

    Là, j'y ai pris goût : on m'a recommandé une plage presque déserte toute la journée. La paillote est tenue par une équipe de jeunes jet-skieurs très gentils. Toujours prêts à rendre service, entre deux balades en jet-ski, comme tous les Corses que j'ai rencontré ; je ne m'attendais pas à un tel accueil.

    J'ai demandé à l'un d'eux s'il acceptait de me prêter un des parasols du restaurant. Non seulement il a dit oui, mais en plus il a tenu à me l'installer là où je voulais.

    Une heure plus tard : beaucoup de vent et le parasol s'envole loin. Je n'ai pas eu de me lever de ma serviette : les jet-skieurs de la paillotte se sont précipité rattrapper le parasol, dont la sécurité avait lâché. Ils m'en ont installé un autre mais je leur dis : "vous savez je peux me passer de parasol et de toute façon je vais bientôt partir". Ils m'ont répondu : "raison de plus de vous en installer un autre, comme ça, vous resterez". Ils sont adorables... et très respectueux. Etonnant... tant de gentillesse.

    C'est comme la douche : la seule douche de la plage c'est un tuyau pendu à une branche d'arbre à l'arrière de la paillotte, qui ne peut être actionnée qu'en s'aidant d'une sorte de fourchette dont se servent les serveurs pour tourner le robinet. J'ai eu le droit d'utiliser cette douche avec l'aimable complicité et l'assistance du personnel de la paillote. Pas besoin d'aller dans un 5étoiles pour être chouchoutée : allez en Corse ! J'y ai pris la douche la plus délicieuse de ma vie. Je ne suis pas habitiée à tant d'attentions... c'est trop romantique. ça m'a fait penser aux spots publicitaires genre "Taïti douche".


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